Quand j’ai décidé de mettre mon appartement de Marrakech sur Airbnb, je pensais que ce serait simple.
Je l’occupe quelques semaines par an, le reste du temps il dort.
Alors pourquoi ne pas en faire un petit revenu d’appoint ?
J’ai rédigé une annonce, pris des photos, mis un prix correct… et j’ai attendu.
Rapidement, les premières réservations sont tombées. Et avec elles, les premiers tracas.
Le moment où j’ai failli tout arrêter
Le déclic, je m’en souviens très bien.
Un dimanche soir, un couple arrive à l’appartement.
Je suis à Casablanca pour le week-end.
Tout est censé être prêt : les clés laissées chez un ami, le ménage fait, les draps changés.
Mais vers 23h15, je reçois un message :
« On est là mais personne ne nous ouvre. On fait quoi ? »
Puis un autre :
« La personne ne répond pas. Il pleut. On est fatigués. »
J’essaye d’appeler mon ami : pas de réponse.
J’appelle un voisin pour voir s’il peut ouvrir : il est en famille. Pendant une heure, je jongle entre appels, messages et excuses improvisées.
Les voyageurs finissent par entrer, mais l’accueil est raté.
Et moi, je suis épuisé, frustré, à deux doigts de retirer l’annonce.
C’est ce soir-là que je tape sur Google : “conciergerie à Marrakech pour Airbnb”.
La rencontre avec Kridarek
Parmi les résultats, un nom revient :
Kridarek. J’explore leur site.
Tout est clair, organisé, sans fioritures.
Une conciergerie à Marrakech qui propose exactement ce qu’il me faut : gestion des clés, accueil des voyageurs, ménage, linge, communication, maintenance.
Je leur écris.
Le lendemain, je suis rappelé par un membre de l’équipe.
On me propose un rendez-vous à Marrakech.
J’y vais sans trop y croire.
Sur place, je rencontre Abdelhak, l’un des fondateurs.
On s’installe dans un café à Guéliz.
Il m’écoute raconter mes galères, me pose des questions précises sur mon appartement.
Il ne me vend pas un rêve.
Il me parle simplement d’organisation, de qualité de service, de gestion responsable.
Ce n’est pas une agence impersonnelle.
C’est une conciergerie locale, bien implantée à Marrakech, avec une vraie approche humaine.
Je décide de leur confier ma prochaine réservation.
Mon premier test
Quelques jours plus tard, une réservation tombe. Je leur confie les clés.
Tout commence par un message la veille :
« L’appartement sera préparé demain à 14h, check-in prévu à 17h. On vous enverra une photo une fois prêt. »
Le jour J, je reçois plusieurs photos de l’intérieur.
Les draps sont tirés au cordeau, les serviettes roulées, une petite bouteille d’eau sur la table.
Rien d’extraordinaire, mais tout respire le soin.
Le couple est accueilli sans accroc.
Le lendemain, ils laissent un commentaire parfait.
Et moi, pour la première fois, je n’ai rien eu à gérer.
Rien du tout.
Un détail qui m’a marqué
Lors d’un autre séjour, les locataires arrivent plus tôt que prévu.
Le ménage est en cours. Je panique en voyant le message :
« Les voyageurs sont déjà là. »
Mais quelques minutes plus tard, un autre message arrive :
« On leur a proposé de patienter sur la terrasse avec un verre d’eau fraîche, le temps qu’on finisse. Tout va bien. »
Ils ont même laissé un commentaire à ce sujet :
« On s’est sentis accueillis comme chez des amis, même en arrivant en avance. »
Et ça, pour moi, ça vaut plus qu’un service impeccable.
C’est ce genre de geste qui donne envie de revenir.
Ce que ça a changé
Depuis que je travaille avec Kridarek, ma relation avec Airbnb a changé.
Avant, chaque nouvelle réservation était source de stress.
Maintenant, je suis tranquille. Je sais que les voyageurs seront accueillis, que le logement sera propre, que les imprévus seront gérés.
Et surtout, je n’ai plus à gérer tout ça à distance.
Je reçois plus de commentaires positifs. Je suis devenu Superhost.
Mais au fond, ce qui compte le plus, c’est que je n’ai plus l’impression de subir.
En conclusion
Kridarek ne fait pas de miracles.
Mais ils font leur travail sérieusement, avec une vraie attention aux détails.
Pas de fausses promesses. Juste un service fiable, humain, et bien organisé.
Et quand on loue un logement à distance, c’est exactement ce dont on a besoin.
